Tej in Dub Vol 1
Groupe.s | Steff Tej & Ejectes |
Label | les disques du tigre |
Sortie | 18/10/2019 |
Formats | EP |
Nombre de pistes | 6 |
Titres
- Limouzi reggae ragga dub
- Limouzi dub
- Don't bogart that dub
- Do the dub
- climat dub
- songe d'un dub d été
« Sur ce nouvel essai ils mettent en évidence leur versant dub. S’ils proposaient depuis longtemps des remixes de certains morceaux dans ce style, ils lui consacrent pour l’occasion l’intégralité de ce six titres et c’est une réussite enthousiasmante ». H.M. rock n folk mai 2020
« une véritable petite gâterie » Intra Muros
Steff TEJ & EJECTES : Tej in dub Vol. 1 (CD, Les Disques Du Tigre - www.ejectes.com) Steff TEJ & EJECTES : Tej in dub Vol. 2 (CD, Les Disques Du Tigre) Mine de rien, ça fait déjà plus de trente ans que les Ejectés balancent leur ska-reggae-rock plutôt sémillant à la face de quelques aficionados adeptes de rythmes chaloupés autant qu'énergisants. Certes, des origines, il ne reste plus que Steff Tej, le chanteur et guitariste, d'où le fait qu'il a rajouté son nom à celui du groupe, aujourd'hui officiellement un trio, même si les énergumènes ne se privent pas d'inviter régulièrement quelques amis à partager le studio avec eux. Pour les deux dernières productions des Ejectés, c'est surtout le producteur Jean-Marc Delavallée qui s'est calé derrière les fourneaux, puisque, comme l'indique le titre de ce dyptique, c'est de dub dont il s'agit. Pour l'occasion, Steff Tej a déterré quelques vieux morceaux du groupe pour les passer à la moulinette du bidouillage studio et ainsi les servir avec un nouvel accompagnement. On peut s'étonner de voir la chose déclinée en deux CD, avec six titres chacun, alors que ça aurait pu faire un honnête album d'une douzaine de plages. On va supposer que Steff Tej avait ses raisons de couper la poire en deux. Au final, le résultat est le même, il faut juste se lever de son fauteuil à mi-parcours pour changer de disque, presque à l'ancienne, quand il fallait retourner un vinyl à la fin de chaque face. C'était peut-être ça la finalité de cette double galette. Avec ces douze morceaux, Steff Tej s'offre une petite rétrospective de la discographie des Ejectés, depuis l'album "Ragga protest songs" en 1994 jusqu'à "Climats" en 2018, en passant par "Gangsta skanka" en 1997, "Citoyens du monde" en 2003, "L'enfer et le paradis" en 2008, "To the roots" en 2010, l'occasion de réintégrer ces versions dub dans une œuvre qui, en plus de trois décennies, a conservé une cohérence à la fois étonnante et bienvenue par les temps qui courent, où beaucoup ont souvent tendance à suivre les modes au gré des marées, quitte à perdre le contrôle sur un destin un tantinet ballotté. Pas de ça chez Steff Tej, qui ne s'écarte guère de la ligne de conduite fixée au début de l'aventure, d'autant que, si ces deux disques sont les premiers à n'être constitués que de dubs, on trouve de ces exercices de style éparpillés sur de nombreux autres disques des Ejectés au fil du temps, albums comme singles, preuve que, là encore, Steff Tej n'a pas attendu un quelconque infléchissement des goûts musicaux actuels pour se lancer dans cette expédition périlleuse qu'est le remaniement sonore. C'est juste que, en les passants en revue d'un seul tenant, et non plus en les picorant de ci de là, on se surprend à trouver une nouvelle dimension à la musique des Ejectés, comme une évolution lentement mûrie avec l'âge. 442 em Rue